Live-Clone : la liberté de copier !
Nos élèves entendent depuis leur plus jeune âge que copier ce n'est pas bien, en particulier en matière de logiciels ; dans le même temps ils voient bien que techniquement, plusieurs méthodes de copie sont à leur portée, et quelque part apprennent à se comporter d'une façon tordue, « illégale », voire « pirate ».
Des mots tels que la piraterie informatique ont été forgés par les même compagnies qui ont longtemps combattu les logiciels libres, qui souhaitent organiser la rareté des ressources là où techniquement la copie est la solution simple.
Avec Freeduc, renouons avec la pratique ancestrale de partage des connaissances et des biens communs : toutes les licences des contenus qu'on trouve dans le cœur de Freeduc autorisent la copie. Donc, on s'en prive pas !
La clé Freeduc-Jbart est auto-clonable
Dans le menu, sous la rubrique Administration, se trouve l'application
live-clone
, avec pour logo le « jeune GNU bondissant »
Il faut le pouvoir d'administration pour lancer l'application de clonage.
C'est le cas de l'utilisateur banal, autrement dit user
, qui peut facilement
gagner ce droit. Ainsi, quand on lance l'application, il est facile de cloner
la clé Freeduc elle-même.
Notez bien : le clonage reproduit la zone système de la clé, mais crée une zone de persistance vierge. Ainsi il n'y a pas de fuite de données personnelles lors du clonage.
Copie d'écran de l'application Live-clone
Sous la ligne des boutons d'action, on voit une clé USB détectée. Pour démarrer un clonage, il suffit de cliquer sur l'icône du GNU ou sur le titre "CLONER".
Autres actions possibles de Live-clone
L'icône des engrenages permet de lancer un utilitaire de restauration d'une clé Freeduc : si la zone de persistance est déstructurée au point que la clé soit inutilisable (par exemple, un utilisateur, qui en a le droit, aurait déclenché l'effacement de toute la clé !), l'utilitaire permet de reformater la zone de persistance. Ainsi, de façon « magique », la clé Freeduc peut renaître toute neuve : l'effacement de la zone de persistance ôte les fichiers litigieux et permet de retrouver les fichiers soi-disant effacés.
Cet utilitaire permet au passage de sauvegarder certaines parties de la zone de persistance, si on le veut, avant le grand nettoyage.
Cloner : quatre, puis vingt, puis cent, puis ...
Pour distribuer des clés USB Freeduc, rien de plus simple.
Première clé : compter moins de deux heures
Il faut déjà construire la première clé, comme expliqué à https://usb.freeduc.org/freeduc-usb/freeduc-jbart/index.fr.html Ça peut être un peu long, étant donné qu'il faut télécharger 3 giga-octets : typiquement, un peu moins d'une heure au bout d'une connexion ADSL moyenne en France. Puis, selon qu'on utilise de bons outils ou d'excellents outils, il faut le temps de transférer 16 giga-octets vers une clé USB. Si cette clé est de bonne qualité (USB3, écriture plus rapide que 10 méga-octets par seconde), ça peut durer cinq minutes, ou le tiers de ce temps avec les meilleurs outils comme décrit dans le mode d'emploi.
Faire quatre clés de plus : cinq minutes
C'est là qu'intervient l'application Live-clone
: elle se trouve dans les
menus, sous la rubrique Administration. Voyez son logo, ci-contre.
On branche quatre clés USB supplémentaires à l'ordinateur, directement ou par
l'intermédiaire d'un HUB. Puis on lance Live-clone
. Il suffit de cliquer
sur le mot CLONE ou sur le jeune GNU bondissant du logo, confirmer qu'on veut
bien cloner quatre clés, et c'est parti. Quatre clés de bonne qualité, clonées
simultanément, ça dure cinq minutes.
Monter à vingt clés : cinq minutes
Ensuite, si on distribue les quatre clés nouvellement initiées à quatre élèves, et si chacun a un ordinateur à disposition, faites le calcul : Vous aurez seize clés utilisables, cinq minutes plus tard. 4 + 16 = 20.
Monter à 100 clés ...
On comprend bien que cela peut croître de façon exponentielle. Par exemple si la salle dispose de 20 ordinateurs, on peut faire les 80 clés Freeduc suivantes en cinq minutes, dont grosso modo, on est passé de 1 clé à 100 clés en un quart d'heure, plus le temps des explications, plus le temps des erreurs, etc.
Évidemment, cette progression ne reste exponentielle que tant qu'on dispose d'un nombre suffisant d'ordinateurs, d'élèves informés, et de clés USB. La limite, en pratique, est atteinte rapidement.